Rue Myrha - Interview Farid

[Lasiurus]

Marine le Pen - L'occupation & le blocage des rues par des musulmans qu'en est-il vraiment ?

Témoignage de Farid, ancien gérant d'un bistrot rue Myrha, qui y résida de 1995 à 2009.

- J : Bonjour, on a beaucoup parlé récemment de l'occupation des rues dans plusieurs villes de France, notamment à Paris & Marseille, par des musulmans, priant. Qu'en est-il vraiment ?

- F : Bonjour. Quand je suis arrivé en 1995, il y avait déjà la mosquée, mais pas de prière dans la rue. Celà à commencé en 1998, la rue était alors un rassemblement de musulmans, qui se rassemblaient en ce lieu pour se retrouver & prier. Ces musulmans venaient d'abord que du quartier, puis de bien plus loin, voire de départements différents.

- J : Pourquoi venaient-ils de si loin ? Toutes les mosquées étaient remplies ?

- F : Oh, non, du moins pas à l'époque. En 1998, je n'ai jamais vu la mosquée pleine pourtant ils se regroupaient déjà dans la rue, c'était un moyen de s'affirmer, à une époque où l'islam était mal perçu & méconnu. Une sorte de provovation, visant à dire qu'ils étaient bien musulmans, et fiers de l'être. La Mairie de Paris n'a alors rien dit, car pour le moment ils ne génaient personne, la rue n'était pas véritablement bloquée & le rassemblement restait relativement peu nombreux, 200 personnes au plus.

- J : Et maintenant, qu'en est-il ?

- F : Au fur & à mesure, les musulmans présents se sont radicalisés, et venaient de plus en plus nombreux. En 2009, ils étaient plusieurs milliers. mais c'était surtout la volonté qui avait changé.
Avant, ils ne souhaitaient que prier. Désormais, ils veulent véritablement s'imposer dans le quartier.
Ainsi, ils bloquaient la rue entière avec des barrières, et avaient mis en place une sorte de milice, une trentaine de personnes, empêchant les non-musulmans de pénétrer dans la rue en question.
Moi-même, j'étais obligé de fermer mon bistrot, non seulement le vendredi après-midi, mais également toute la journée, car je vendais de l'alcool & celà était très mal perçu par la communauté, j'ai reçu plusieurs menaces, d'où mon départ du quartier l'an dernier.

- J : Comment réagissaient les riverains ?

- F : la plupart comme moi, sont partis.
Soit à cause de menace (notamment les bars & bistrots, comme moi), soit à cause de la chute drastique du chiffre d'affaire (les musulmans boycottant les magasins ne vendant pas du halal, ou encore les commerces bloqués pendant tout le vendredi). Ou encore ceux qui en avaient assez des incivilités & dégradation. Ou encore de la sono, qui duffusait la parole de l'Imam, qui était assourdissante.
Les rainsons ne manquaient pas.

- J : Comment ont réagi les pouvoirs publics ?

- F : Depuis l'arrivée de Bertrand Delanoë, ils sont presque soutenus par la mairie, ce sont eux qui fournissent les barrières !
Avec les riverains, une pétition a été faite, récoltant 750 signatures.
Mais aucune réponse de la mairie...

- J : Enfin, que pensez-vous des propos de Marine le Pen, quand à l'occupation de ces rues ? Et des réactions de la classe politique ?

- F : les réactions sont faussement indignés, ils espérent tous récolter les voix des musulmans, mais ils se trompent, la majorité des musulmans, 69 %, désapprouvent ces prières. Les musulmans occupant sont réélement des intégristes, qui de toutes façon ne voteront jamais pour un non-musulman.
Quant aux musulmans modérés, ou non pratiquant, comme c'est mon cas, ils se demandent à quoi joue la classe politique.
Enfin, on remarque que les médias comdamment tous les propos, mais aucun n'a même relevé le fait que la loi était rééllement bafouée & violée.

- J : Vous approuvez ainsi les propos de Marine Le Pen ?

- F : Un blocage des rues durant 4h le vendredi après-midi, interdisant aux non-musulmans d'y pénétrer, une milice chargée de faire régner l'ordre. Je ne sais pas comment le PS ou l'UMP appelle celà, mais moi, et la plupart des musulmans également, appelont celà une occupation.
Elle a donc raison & soulève les bonnes questions.
Et c'est honteux que cette occupation soit cachée par les médias.